lundi 4 janvier 2016

[Coin bibliothèque] Le secret de Pembrooke Park, mon premier coup de coeur de 2016


Mes jolis soleils, je vous souhaite une merveilleuse année 2016, et j'espère que ces prochaines semaines vous combleront de joies, de bonheurs, d'aventures palpitantes et d'expériences merveilleuses. 

Vous le savez trop bien, je suis une petite désorganisée question publication et je m'en excuse. Ainsi, je devrais non seulement commencer l'année par un article beauté, sur mes favoris 2015 par exemple, ou sur mes bonnes résolutions, mais j'aurais également déjà dû vous parler d'un super sérum et de toutes mes lectures d'octobre, novembre et décembre. 
Mais voilà, je vais une fois de plus n'en faire qu'à ma tête et vous parler du roman que je viens de terminer (en douce, au boulot, après ma pause déj trop courte!) tant je l'ai aimé et tant je suis déjà triste qu'il soit fini et d'en quitter l'univers. 

Voici donc Le Secret de Pembrooke Park, de Julie Klassen, déniché par hasard parmi les milliers d'ebooks bon marché de la fnac. 
La couverture ne payait pas de mine, son classement en "Romance" non plus, le tout étant un peu trop "harlequin" à mon gout. Pourtant, le pitch m'a plu. Et je me suis laissée tentée. 


Les Foster subissent un gros revers de fortune suite à un mauvais investissement financier, et doivent revoir leur vie de riches bourgeois londoniens. 
Abigail, la fille aînée, raisonnable et pragmatique, se sent en partie responsable de cette ruine puisqu'elle a encouragé son père à faire cet investissement, le pensant sûr. 
Trouver une nouvelle demeure, moins onéreuse, devient alors son principal souci. Mais peu de choses se présentent. 
Arrive alors un drôle de notaire, qui mandaté par un lointain parent, leur propose de devenir locataire d'une belle demeure, inoccupée depuis 20 ans : Pembrooke Park. L'offre est inespérée. Les conditions sont un peu inhabituelles, mais tout à fait acceptables : la famille devra être présente pour la réouverture de la maison, pour y superviser la remise en état et devra y séjourner un an au moins. 
Laissant sa mère et sa jeune et jolie soeur profiter de la "saison" à Londres, Abigail et son père partent donc pour Pembrooke Park et préparer l'installation. 

La maison est grande, majestueuse et typiquement britannique. La porte est condamnée par des planches et un gros cadenas. A l'intérieur, tout est dans l'état où la famille précédente semble l'avoir laissée brusquement. Abigail découvre des reliefs de gâteaux et de scones dans des assiettes, du thé séché au fond de tasses qui trônent encore sur les tables. Comme si la famille s'était volatilisée d'un seul coup. La nuit, elle entend des bruits de pas, des grincements de porte, et peine à trouver le sommeil. 
Dans le village, les gens rechignent à parler de Pembrooke Park et de la famille, mais Abigail intercepte rapidement les rumeurs qui disent la maison hantée, qu'elle abriterait un trésor, ou bien qu'elle fut la scène d'un terrible drame, mais personne ne confirme rien. La seule chose certaine est que tout le monde se méfie de la maison comme de ses habitants. 
Elle fait heureusement la connaissance du vicaire de la paroisse, et de sa chaleureuse famille, qui l'accueillent dans la région et l'aident à se faire accepter par la communauté. Pourtant, eux-aussi se referment dès lors qu'il s'agit de parler des Pembrooke.
Quel secret peut donc cacher le domaine? Pourquoi les villageois sont-ils toujours effrayés par le nom des Pembrooke? Y a t'il réellement un trésor caché?
Et qui envoie des lettres à Abigail pour lui révéler petit à petit les secrets de famille et pour la mettre en garde contre les Pembrooke eux-même? 


Ce qui m'a d'abord attiré dans ce roman c'est ce petit côté Jane Austen pressenti, tant dans l'époque que dans le style d'histoire (la critique de la société en moins). Et de fait, j'ai trouvé qu'en effet, c'est le même genre d'univers qui s'offre à nous, celui des demeures de campagne, des familles honorables, des jeunes filles en quête d'une demande en mariage avantageuse. Ce contexte établi m'a bien aidé à me faire une idées des manières et des costumes des personnages et j'ai vite été plongée dedans.
Le mystère qu'ajoute Julie Klassen à cette ambiance est un plus très intéressant et bien mené, qui intensifie l'intrigue et embarque le lecteur dans une histoire passionnante, entre (légers) frissons, interrogations et romance. 
Abigail est assez proche d'Elinor Dashwood, raisonnable, déjà un peu âgée, moins jolie que sa soeur, mais très gentille, elle est aussi plutôt futée et un tantinet espiègle. Tout ça en fait un personnage attachant, auquel je me suis assez rapidement identifiée. 
J'ai aimé avoir peur avec elle dans la grande maison, et suivre malgré tout ses recherches pour en percer le secret. J'ai aimé l'accompagner dans ses émois et ses doutes de jeune femme face à certains beaux jeunes hommes de la région. 

Vous l'avez compris, il faut dire que j'ai vite éventé le secret, j'ai beaucoup beaucoup apprécié cette lecture. Ce n'est certes pas un grand livre et oui, ça pourrait tenir de la romance un peu culcul mais j'ai trouvé que pour une fois, l'auteure avait justement évité les écueils de ce genre de littérature en menant une intrigue bien ficelée, en creusant ses personnages principaux. Je n'ai pas senti les gros clichés habituels, et j'ai vraiment été prise dans l'histoire comme j'ai pu l'être dans Orgueil et Préjugés ou dans Raison et Sentiments. 
Pour vous donner une idée, j'ai commencé ce livre de 600 pages hier matin et l'ai refermé vers 13h30 aujourd'hui... bon j'ai eu du temps pour lire, mais quand même, je suis rarement si accrochée à un livre. C'est une histoire idéale à lire au coin du feu, en regardant la pluie dehors! 
Il me donne très envie de lire d'autres livres de cette auteure qui, si on se fie aux descriptions et aux couvertures, ont tous l'air aussi concons les uns que les autres... mais qui, s'ils sont finalement aussi prenant que Pembrooke Park promettent de très bons moments. 
De fait, je me demande si je ne vais pas essayer de les lire en anglais. Si les intrigues sont aussi prenantes, ça me motivera peut-être!! 

Et vous, connaissez vous Julie Klassen? Avez vous déjà lu quelque chose d'elle? Aimez-vous ce genre d'histoire entre mystère et romance? 

Je vous embrasse mes jolis soleils, et vous souhaite une excellente semaine de reprise! 
PS : l'image de la demeure de la bannière de cet article vient du site du National Trust et représente Great Chalfield Manor qui a inspiré Julie Klassen pour la maison de Pembrooke Park. 

Superfici'Elle

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4 commentaires:

  1. Ouh ce bouquin me tente ! Merci pour cette review :-)

    Et bonne année !

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    1. Je te le conseille vivement. Il m'a vraiment beaucoup plus.J'ai limite envie de le relire!!
      Très bonne année!!

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  2. Je ne connais ni le livre ni l'auteure mais j'ai moi aussi été surprise par des romances que je pensais trouver cucul et qui en fait m'ont beaucoup plu. Les premières, c'était pour l'humour et le côté 19ème, mais par la suite je me suis surprise à aimer même des romances young adult juste parce qu'elles m'apportait un moment d'évasion ou de détente et des sentiments plus forts que mes romans habituels - faute de m'apporter la même réflexion, par exemple.
    Aujourd'hui j'adore alterner avec ces moments légèreté.

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    1. Ouii, j'ai pensé à toi en le lisant, car ça m'a rappelé certains livres que nous a présenté!
      Moi qui boudais un peu ce genre, j'avoue que je serais moins sectaire désormais car je passe à côté de bons moments.... là j'ai vraiment vécu le livre à fond!!
      Merci pour ton commentaire!
      bises et encore très bonne année!!!

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